MERVEIL HAKEEM DIANZENZA
Écrivain visionnaire, prophète de l'afrofuturisme spirituel
Dans ma chambre parisienne, entouré des écrans qui diffusent la souffrance congolaise, je regarde défiler les mêmes images depuis vingt ans : l'Est en flammes, les minerais volés, les enfants dans les mines, les femmes violées. Et je me demande : quand cesserons-nous de subir notre propre histoire ?
Né en Côte d'Ivoire, élevé en France, j'ai appris à naviguer entre deux mondes. Les bibliothèques françaises m'ont nourri, ses écoles m'ont formé, sa liberté d'expression me permet d'écrire ces lignes. Mais cette gratitude ne m'aveugle pas sur les vérités que je dois révéler.
Car c'est précisément parce que j'aime la France que je refuse qu'elle reste complice du malheur africain. Et c'est parce que j'aime l'Afrique que je refuse qu'elle reste prisonnière de sa propre amnésie.
Cette double conscience, l'exil me l'a offerte comme un don terrible : la lucidité de la distance. Regarder de loin permet de voir ce que la proximité cache. Les mécanismes invisibles. Les chaînes qu'on ne sent plus à force de les porter. Les poisons qu'on avale en croyant boire des remèdes.
À 24 ans, je porte déjà le poids de cette conscience douloureuse. Dans les rues de Paris, je croise mes frères et sœurs d'Afrique, certains intégrés, d'autres perdus, tous portant en eux cette blessure de l'identité éclatée. Nous sommes la génération de l'entre-deux : trop africains pour être vraiment français, trop occidentalisés pour être vraiment africains.
C'est dans cette fracture existentielle que les vérités m'ont été révélées. Nuit après nuit, dans l'astral, les esprits de nos ancêtres sont venus me montrer les fils invisibles qui étranglent notre continent. Pas par haine de l'Occident, mais par amour pur de l'Afrique. Pour que nous cessions enfin d'être les victimes consentantes de notre propre destruction.
Car voilà notre tragédie la plus profonde : aucun Africain noir ne peut aujourd'hui nommer son ancêtre du XVe, XVIe ou XVIIe siècle. L'esclavage et la colonisation ont détruit nos généalogies, effacé nos mémoires, cassé la chaîne sacrée qui nous reliait à nos origines. Nous sommes un peuple sans passé, et un peuple sans passé ne peut construire d'avenir.
C'est pourquoi j'écris. Pas pour divertir, mais pour guérir. Pas pour consoler, mais pour réveiller. Mes romans ne sont pas de simples fictions, ce sont des rituels de résurrection collective, des armes spirituelles forgées pour briser les chaînes de l'amnésie organisée.
KATIOPA n'est que le commencement. Chaque livre que j'écris est un fragment de la mémoire perdue qui revient. Chaque personnage que je crée est un ancêtre qui ressuscite. Chaque page que vous lisez est un pas vers votre propre libération.
À travers le projet Hakvision, je souhaite redonner une voix puissante à notre continent et bâtir une vision technologique enracinée dans nos valeurs et nos ancêtres. Ce site vous permet de découvrir mes créations :
Hakvision, c'est plus qu'un site, c'est une vision. Merci de faire partie de cette renaissance.
Je ne veux pas être juste un écrivain de plus. Je veux être celui qui a rendu sa mémoire à l'Afrique. Celui qui a transformé la douleur de l'exil en force de création. Celui qui a prouvé qu'un jeune Congolais de 24 ans peut changer la perception du monde sur son continent.
Car nous ne sommes pas les descendants d'esclaves. Nous sommes les héritiers de royaumes oubliés. Et il est temps que le monde s'en souvienne.
Si mes mots résonnent en vous, si cette quête de vérité vous appelle, alors vous êtes prêt à entrer dans l'univers que je construis. Livre après livre, film après film, nous allons réécrire l'histoire de l'Afrique.
L'avenir commence maintenant. Et il commence par vous.
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